Les Saints

Les Saints dans nos églises

SAINTE RITA

Des gens de toutes conditions

viennent prier

et confier leur détresse

à Sainte Rita,

elle est l’avocate

des causes

impossibles,

désespérées.

 

 

 

Statue de Sainte RITA en l’église Saint Louis de Miramas

Sa vie

Rita épouse Paul. Disputes et rivalités politiques sont les traits marquants de la société d’alors; le mari de Rita y est impliqué. La jeune épouse, par la prière, le sang-froid et cette capacité de pacifier, l’aide petit à petit à mener une conduite authentiquement chrétienne. Par l’amour, la compréhension et la patience, le mariage de Rita et Paul devient ainsi une union féconde, égayée par la naissance de deux enfants: Jean-Jacques et Paul-Marie. Ce foyer face à l’escalade de la haine des factions de l’époque. Le mari de Rita s’y trouve mêlé à cause de liens de parenté et est assassiné. Pour éviter de pousser ses enfants à la vengeance, Rita leur cache la chemise ensanglantée de leur père. Dans son cœur, elle pardonne à celui qui a tué son mari. Sa famille ne se résigne pas, et fait pression; il en résulte des rancœurs et des hostilités. Rita n’arrête pas de prier pour qu’il n’y ait pas d’autre sang versé, faisant de la prière son arme et sa consolation. Et pourtant, les tribulations ne manquent pas. Une maladie emporte ses enfants, et son unique réconfort est de penser au salut de leurs âmes,  et de les sauver du danger venant du climat de rétorsions suscité par l’assassinat de son époux.
Restée seule, Rita commence une vie plus intense de prière, pour ses chers défunts, mais aussi pour les familles , pour qu’elles pardonnent et trouvent la paix. Les prières de Rita et les intercessions de ses saints protecteurs amènent la pacification entre les familles impliquées dans l’assassinat de Paul. Elle entre alors au monastère. On raconte que, durant le noviciat, l’abbesse, pour éprouver l’humilité de Rita, lui demande d’arroser un tronc d’arbre sec, et que son obéissance est récompensée par Dieu par une vigne encore vigoureuse aujourd’hui. Au long des années, Rita se révèle être une religieuse humble, zélée dans la prière et dans les travaux qui lui sont confiés, capable de fréquents jeûnes et pénitences. Ses vertus commencent à être connues aussi en dehors des murs du monastère, en raison des œuvres de charité auxquelles se consacre Rita avec ses consœurs qui, à la vie de prière, adjoignent les visites aux personnes âgées, le soin des malades et  l’assistance aux pauvres.
Toujours de plus en plus immergée dans la contemplation du Christ, Rita demande de pouvoir participer à la Passion, et en 1432, alors qu’elle est absorbée dans la prière, elle se retrouve avec une épine de la couronne du Christ plantée dans le front. La stigmate reste jusqu’à la mort, pendant 15 ans. Au cours de l’hiver précédent sa mort, Rita, malade et contrainte à rester au lit, demande à une cousine qui la visite de lui apporter deux figues et une rose du jardin de la maison paternelle. C’est le mois de janvier, on croit que la maladie la fait délirer. A la maison paternelle la cousine trouve, stupéfaite, la rose et les figues et les amène à Rita. Pour elle c’est de la bonté de Dieu, qui a accueilli au ciel ses deux enfants et son mari. Rita expire en 1447. En raison du grand culte né immédiatement après sa mort, son corps n’a jamais été enterré. Il est conservé dans une urne en verre. Rita a su fleurir malgré les épines que la vie lui a réservées, en répandant le bon parfum de l’Évangile et en faisant fondre le gel hivernal de beaucoup de cœurs.